La famille MICHEL
Je donnerai ici quelques informations historiques sur la famille MICHEL.
Il s'agit de la branche des MICHEL déjà possessionés en Pontchâteau, Bruc et Pluherlin. On retrouve dans leur blason le vair des seigneurs de Pontchâteau (Peut être une branche cadette). Les MICHEL portent :
D'argent au sautoir
de vair chargé au coeur d'un annelet de geules et
accompagnés de quatre étoiles de même.
(P. POTIER de Courcy Opus cité)
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Le blason des Michel est devenu le
blason officiel de Tharon plage (commune de saint michel chef chef).
Une descendante des Michel était seigneur de Tharon
à la révolution, elle fut
guillotinée.l
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481 François DE L'HOPITAL (300 livres de revenu) : comparaît comme homme d'armes avec les archers Guillaume Michel et Guillaume Belesve. François de L'HOPITAL et Guillaume MICHEL doivent être cousins.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 10 nobles de Renac : pas de michel
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 4 nobles de Bruc-sur-Aff dont Pierre MICHEL de Bossacolart (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer et Louis MICHEL (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 13 nobles de Renac dont les héritiers de Jehan MICHEL (25 livres de revenu).
Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs propriétaires et manoirs à Carentoir dont Guillaume Michel pour la Grée Michel.
de Goazmeret :
D'argent, à trois merlettes de sable.
Pouëze D'argent, à
trois bandes de sable. Ou: D'argent, à la bande de sable.
Ou: D'argent, à un pont de gueules. Devise: AUXILIUM AD ALTA.
Le fief du Deffais. Propriété de François Michiel, époux de la marquise de Couldre (en 1680), de François Dupont d'Aubevoye, seigneur de La Roussière (en 1779), de la famille d'Espivent de La Villeboisnet.
Situé à 1,35 Km au nord du bourg de Campbon s'est d'abord appelé Bocahan et Boëahan, à 2 ou 3 reprises, au 17éme siècles, il a été trouvé aussi Bochan. Le nom s'est transformé en Bocquéhan puis Boquehan. C'était jadis le siège d'une petite seigneurie qui en 1415 appartenait à Jehan Le Vayer. Après plusieurs propriétaires succesifs, François du Cambout (Chatellain de Campbon) s'en porte acquéreur en 1563. Il est manifeste que la famille de Cambout s'est défaite de la propriété de ce fief à la fin du 16ème siècle ou début du 17ème siècle. Le 8 Janvier 1608, Jehan de SAINT AUBIN (N° SOSA 8364) et Michelle MICHEL sont désignés comme sieurs et dame de Bocquéhan (ADLA B13022). Mais selon la généalogie que je possède les SAINT AUBIN sont dit Sieurs de Bocquéhan sur 4 générations depuis au moins 1400. Ils ne doivent pas tenir le fief.
La petite fille de Françoise du BOISPEAN
(N° SOSA 8365) et de Jehan de SAINT AUBIN (N°SOSA
8364), Renée de SAINT AUBIN (N° SOSA 2091)
hérite de Bocquéhan. Elle se marie à
Jean MICHEL (N° SOSA 2090) avant 1657. Après le
décès de Jean MICHEL, Renée
épouse en deuxième noces René BERTHO
et lui apporte la seigneurie de Bocquéhan. Dubois de la
Patellière indique la date de 1670. (Mariage a rechercher).
Renée de SAINT AUBIN décède
à Campbon et y est inhumée là aussi
mes deux sources se contredisent soit le 3 Novembre 1673 ou 1679
(décès a rechercher).
En 1681, lors d'une déclaration fournie à la
chambre des comptes, cette maison est possédée en
partie par les enfants de Jean MICHEL, sieur de la Verrie (N°
SOSA 2090) et ceux de la compagne de son dernier mariage
Renée de SAINT AUBIN (N° SOSA 2091) qu'elle a eut de
René BERTHO et d'autre part par Maître Rolland
GERARD sieur de Saint Germain et TURPIN Maréchal (ADLA
B1916).
Une tête portant chapeau et datée de 1662 ou 1668
était placée dans un pignon d'une maison de
Bocquéhan. Dans les années 1970 elles a
été scellée dans la façade
et son chapeau malheureusement remplacé. S'agit il du
dernier vestige du manoir ?
L'ancien manoir de la Noë sur la commune de
Sainte-Marie fait partie du canton de Redon. Sainte-Marie est un
démembrement tardif de la paroisse de Bains sur Oust.
Propriété successive des familles Michel (en
1536), Bonamy (en 1580), Moraud seigneurs du Déron (en 1653).
Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs
propriétaires et manoirs à Bains-sur-Oust dont la
Noe (la Noë), à Guillaume Michel
ou Michiel.
Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs
propriétaires et manoirs à Renac dont la Noe (la
Noë), à Guillaume Michel.
L'ancien manoir de Bossacolart ou Boczac-Allart en Bruc sur
Aff. Il s'agit semble-t-il d'un démembrement de la
seigneurie de Bossac. Propriété successive des
familles Michel seigneurs de la Nouée (en 1448 et en 1513),
Bégouin sieurs de Beauvais (en 1670), Louis sieurs du Vivier
(en 1742), de la Saoullaye sieurs du Val (en 1772 et en 1788) ;